EGOmaTOES

Bin voilà, fallait qu'çà arrive, on y est déjà, enfin presque, disons bientôt, dans quelques jours, demain, à peu près quoi, pour être surs disons les 16 et 17 octobre 2009 oui deux dates car deux fois vaut toujours mieux qu'une, et pour tout vous dire c'est à l'Imprimerie Boucherie
A 2O HEURES précisément, enfin presque, commencera un quelque chose qui n'a pas encore émergé alors que vous dire? Vous dire que c'est toute une histoire , si vous saviez, il en aura fallu des choses pour en arriver là, il aura fallu au moins cinq vies, si ce n'est 6, 7? si ce n'est l'histoire de l'humanité pour qu'un jour on en arrive à organiser ce rendez-vous.
On sait que « normalement », ce qui par définition est improbable, deux danseuses hongroises danseront, à 20 heures précises ou presque, un duo intitulé EGOES, sera interprété par Kata Kovacs et Noemi Kovacs et a été réalisée selon les indications et le regard du chorégraphe Gyula Berger, à Budapest, plus précisément à L1 , un laboratoire pour chorégraphes , qui rime avec salade composée....et on s'est dit que nous là , les deux françaises, Aurore Aulong et Mélanie Hosteint on pouvait continuer cette histoire avec eux, en apportant notre grain de sel, en y mettant notre sauce, en ramenant notre fraise....on a finalement opté pour la tomate, parce qu'elle égale le paradis, en Hongrie. On s'est donc dit qu'la suite de cette histoire s'appelerait Egomatoes, histoire de vous expliquer qu'on ne parle pas hongrois et qu'ils ne parlent pas français eux, les hongrois, et qu'on est bien obligé de s'expliquer en anglicisant nos ideas.....que se lancer dans une création collective franco-hongroise çà nous rend parfois mi-figue mi-raisin, tellement qu'c'est pas facile de se comprendre,qu'çà nous fait faire du boudin, qu'il y en a une qui poireaute pendant que les autres se fendent la poire, que faire la poirier nous met l'eau à la bouche mais rien qu'd'essayer çà nous reste au travers de la gorge, on rougit comme une tomate, la moutarde nous monte au nez, çà tourne parfois au vinaigre, et puis d'un coup on envoie l' steack,plus besoin de couper la poire en deux jusqu'à ce qu'il y en ait un qui mette de l'eau dans son vin ….vous nous direz qu'on ne fait pas d'omelette sans casser les oeufs, alors on continue...jusqu'au 17 octobre au moins....et si l'appétit vient en dansant nous irons un peu plus loin.
Texte de Mélanie Hosteint.